another view at piano & bass
KASPER T. TOEPLITZ - bass | REINHOLD FRIEDL - piano | |
Kasper T. Toeplitz plays bass, live-computer, and composes music, both instrumental and electronic. | Reinhold Freidl plays piano, mostly inside, composes music and directs the Zeitkrater ensemble | |
Kasper T. Toeplitz |
_______They started to play together following an invitation by Art Zoyd Studios_______
|
Reinhold Friedl |
production & contact : Art Zoyd Studios |
First double CD : "La fin des terres" | Label: zeitkratzer productions (2CD, zkr1101 ) |
LA FIN DES TERRES La fin des terres An astonishing meeting of two instrumentalists: Kasper T. Toeplitz (electric bass) and Reinhold Friedl (piano), but even more undoubtedly a musical union between two composers: the music is clearly built on a double thought of the architecture of time, of the creation, disappearance and mutation of textures much more than on classical virtuosity, an adequacy to the organological principles of the instruments. Piano and electric bass. Both musicians have long since abandoned the usual paths of their instruments to make them the tools of their compositional principles or options - which here go to the subtlest level of sonic textures. As Laurent Nerzic turned it in the renowned French music journal Revue&corrigée #136: "This piano/electric bass duo offers us two hours of menacing music. I invite you to listen carefully to the roundness of Kasper's bass, particularly at the end of the first piece, which suddenly takes a less abstract and unexpected turn, while Reinhold's piano regularly strikes up a sustained funeral march. Two hours of organic music that never ceases to grow and diminish in perpetual motion. In any case, this disc is overflowing with finesse, richness and subtlety". |
|
Tracklist: Reinhold Friedl piano |
all music composed by Kasper T. Toeplitz and Reinhold Friedl |
some press : |
|
BAD ALCHEMY : Friedl mit seinem Zeitkratzer-Metapiano im Verbund mit Toeplitz und seinen bassistischen, mit Tetsuo Furudate, Éliane Radigue, Phill Niblock, Franck Vigroux oder mit Zbigniew Karkowski als Le Dépeupleur aufgetürmten Dröhnwolken und Walls of Sound. Hier also das Ende, das Ende, das Ende, flimmernd, dröhnend, prasselnd, mit Friedls Fäusten als donnernd einschlagenden Meteoriten. Als entropisches Endspiel, auf Z zu und auf Omega. Auch wenn die CD-Aufschriften Z (54:17) und Ω (63:43) vertauschen, Ausklang bleibt Ausklang, in dark ambienter Statik mit drahtigen Klängen, die im Klavierbauch flimmern, rauschen, pochen, während Toeplitz zwischen den Fingern Stein und Bein zerbröselt. Friedl stapft dahin und schlägt mit kolossalen Hieben Krater in die von Bassschraffuren zernarbte Landschaft. Unsichtbare Finger harfen an Stahltrossen, grummelnde und dongende Laute mischen sich mit leisem Gefiesel, wimmerndem Bowing. Überhaupt sind die brachialen Momente und ein aufrauschendes Crescendo die Ausnahme in einem piano bebenden und klirrenden Kontinuum aus feinen metallischen, tönernen, sirrenden Klängen, das im einen Fall mit knurrigen E-Bassstößen ausklingt. Im andern Fall kontrastiert Friedls donnerblecherne, plonkende und im tiefsten Register wühlende Düsternis ebenfalls mit einem Flirren und Sirren, wie man es nicht von einem Bass erwartet. Friedl tobt und federt schrottig, Toeplitz gefällt sich in den Art Zoyd Studios in Valenciennes als String-Mysterium mit kleinlauten Bogenstrichen. Doch es scheinen beide mit Bowing zu tönen, wobei sie das mit drahtigem, blechernem Klirren und kernigen Fuzzbasstönen kurz mal durchkreuzen. Fiedelnder Sound mischt sich mit verzerrten Stromstößen und detonierendem Bersten, pianissimo träumen Klänge ihr eigenes Vergehen. Keine Erde, keine Schall. Noch beben, zirpen, tremolieren, prasseln hier Drähte und Saiten, noch einmal crescendieren sie zum surrenden Gedröhn und mit schepperndem Innenklavier als Tanzplatz für Blechzeug. Und ein letztes Mal mit rauem Basskrach und gescharrtem Drahtwerk, um mit leisem Bersten und singenden Schwingungen zu verlöschen | |
Vital Weekly : A duet between two heavy-weights on the crossroads of improvisation and composition, well, more improvisation modus here. Pianist Reinhold Friedl and electric bassist Kasper T. Toeplitz. They both appeared numerous times on these pages and should need no introduction. By invitation of the Art Zoyd studios, they worked together in October 2022, resulting in a studio disc and a live disc. It was not something I would have known if it had not been presented in the information. As said, both men are in improvisation mode here, and for Toeplitz, it is a moment (lasting two hours, the length of this release) to shine with a less noisy approach that we are used from him. I don't think it's gone, but most of the time, he keeps the volume well under control, and we hear Friedl's piano. I have no idea; I may have expected a denser, drone-like approach, maybe with e-bows on piano snares and long-sustaining bass notes. I don't know if I'm disappointed that this is not. The music isn't drone-like, but also not all too chaotic. Dense it is, most of the time. I particularly enjoyed it when the music went all quiet in volume, and there was a more objective approach to the playing of both instruments. The denseness is also a feature in these soft parts, and throughout, there is a darkness in this music; maybe that's the bass, but Friedl also hits the lower end of the keyboard. When playing the strings, it may be less dark, but then the music has a creepy crawling feeling. Apart from a few moments that I found too much in the realm of improvised music, I immensely enjoyed this release, precisely for that dense darkness it had most of the time. | |
Revue & Corrigée : Fort heureusement, Ératosthène et Galilée ont il y a fort longtemps éradiqué la foi en La Fin des terres (du moins jusqu’à ce siècle obscur où le platisme a réapparu), sans quoi l’on serait tenté de croire que Reinhold Friedl et Kasper T. Toeplitz viennent d’en donner la plus parfaite illustration musicale : un bord de ravin en surplomb d’une chute sans fin. Ce duo piano/basse électrique nous offre deux heures de musique menaçante. Les musiques contemporaines, expérimentales, improvisées appellent souvent un vocabulaire savant, précieux et choisi, mais on voudra bien me passer cet écart de langage : ce disque déchire !!! D’abord parce que la complicité musicale y est totale. Ensuite parce que les deux musiciens jouent de leur instrument, et que ça s’entend. Dit comme ça, ça peut sembler une lapalissade, au mieux de la naïveté, mais pour rendre mon propos intelligible, je vous invite à écouter avec attention les rondeurs de la basse de Kasper T. Toeplitz, notamment à la fin de la première pièce, qui prend soudainement un virage moins abstrait et inattendu. Kasper y bastonne sa basse, enveloppée d’une sonorité granuleuse qui fait un bien fou, pour nous mener vers une implosion qui n’aura lieu que bien plus tard. Le piano de Friedl est lui aussi martelé, dans ses plus bas retranchements. Préparez-vous, ménagez-vous un temps dédié, il va vous falloir prendre deux heures pour écouter cette pièce – et ne rien faire d’autre ! Si vous vous affairez à autre chose, vous allez immanquablement passer à côté de l’essence de ce disque : la puissance. Deux heures d’une musique organique, qui ne cesse de croître et de décroître dans un mouvement perpétuel. Mais la musique du duo évolue tellement durant ces deux heures, les reliefs sont tellement nombreux, différents et électriques, qu’elle vous maintient dans une espèce d’émerveillement continu. Le piano de Reinhold Friedl assène régulièrement une marche funèbre, soutenue, que dis-je, approfondie par Kasper T. Toeplitz. L’érosion s’active de toutes parts, et à l’image d’un scorpion pris dans un feu, on ne sait plus d’où pourrait provenir le salut. Cette association en est presque magique tellement elle semble découler du bon sens : une alchimie évidente. Peut-on encore parler de noise, je ne suis pas sûr, tout comme il ne me paraît pas opportun de par- ler de musique contemporaine. Quoi qu’il en soit, ce disque regorge de finesses, de subtilités et de richesses : les frottements de piano, les tonalités qui frisent régu- lièrement, les constructions méticuleuses qui s’effacent une par une pour laisser place aux suivantes... La Fin des terres est une succession de falaises harmoniques qui s’effondrent, et ce qui pourrait s’apparenter à une terre de désolation se révèle d’une grande beauté, notamment quand apparaissent les deux instruments dans leur plus simple appareil, qui n’en oublient pas pour autant de déchirer le ciel avec des envolées soniques. Il y a aussi des instants suspendus, où les feedbacks se mêlent aux cordes tendues. Le vol du bourdon est réinventé, pour en donner une vision féroce : cette fois, ce sont des fre- lons qui stagnent au-dessus de nos têtes, par grappes de cent. La terre craquelle, les fissures gagnent du terrain, la fin est proche, mais pas cataclysmique comme on pouvait (trop) s’y attendre. Au contraire, les harmonies s’étendent, prennent un langage mélancolique. Le triste et le beau à la fois. Difficile de retranscrire avec précision tout ce qui se passe dans ce disque, et à vrai dire, ce n’est pas souhaitable. Pour entendre La Fin des terres comme il se doit, il faut en préserver la découverte, d’où peut naître la fascination. Celle qui vous tient, deux heures durant, sur le fil, en équilibre entre chute et résurrection. P.S. : La très belle pochette a été réalisée par Gabriela Morawetz, plasticienne d’origine polonaise vivant en France. Laurent NERZIC |
|
INACTUELLESDeux heures de musique, sur deux cds. La rencontre de Reinhold Friedl, pianiste et compositeur allemand, fondateur en 1997 de l'ensemble zeitkratzer, qu'il dirige depuis et dont on retrouve les œuvres sur une centaine de disques, et de Kasper T. Toeplitz, compositeur et musicien français d'origine polonaise, dont les instruments de prédilection sont l'ordinateur et la basse électrique, ce dernier instrument sur ce disque enregistré dans les studios Art Zoyd de Valenciennes. Paru début novembre 2023 chez zeitkratzer productions / 2 cds - I plage sur chaque / 1 heure et 57 minutes environ |
|
MUSIC MAP "La fin des terres" è il nuovo album frutto della collaborazione tra due grandi musicisti: Reinhold Friedl, pianista d'avanguardia e membro dell'ensemble zeitkratzer, e Kaspet T. Toeplitz, compositore e bassista impegnato in una ricerca che attinge dalla musica accademica e dal noise elettronico. Dal concetto di creazione, scomparsa e mutazione delle trame sonore è nato un disco (doppio) che comprende due lunghissime performance: "La fin des terres Z", ovvero il CD1, per una durata di cinquantaquattro minuti, e "La fin des terres Ω", che sarebbe il CD2, e si esaurisce in oltre sessantatré minuti. Aperto dalle vibrazioni avvolgenti, il primo dei due brani proietta immediatamente in un'atmosfera densa e cupa, nella quale emerge la vocazione avanguardista e sperimentale della ricerca noise del duo. Fra scioglimenti, rintocchi, idee drone e una nuova deflagrazione man mano che ci si avvicina verso la coda, "La fin des terres Z" si esaurisce dopo un nuovo apparente allineamento, mentre la seconda si apre su traiettorie più lineari, inizialmente rarefatte, poi più solide, metalliche e increspate, e conferma per tutta la sua durata un approccio se possibile meno "melodico" del precedente, giocando con un nucleo più ristretto di soluzioni per arrivare a risultati altrettanto variegati. http://www.musicmap.it/recdischi/ordinaperr.asp?id=10472 |
|
HANDWRITTEN MAG (Wolfgang Kabsch) Einer, wenn nicht die Koryphäe der Contemporary Music und einer der wohl fleißigsten Musiker des Genres, Reinhold Friedl, hauptamtlich Bandleader und Labelmacher von Zeitkratzer, legt mit "La fin des terres" ein neues Kollaborationsalbum vor. Hierfür hat er sich mit dem Bassisten Kasper T. Toeplitz zusammengetan und mal eben ein Doppel-(CD-)Album mit zwei Stücken produziert. CD 1 beinhaltet das knapp 55 Minuten lange "La fin des terres_Z" und CD 2 wird vom 64 Minuten langen "La fin des terres_ Ω" gefüllt. Bevor ich mit meiner Besprechung beginne, muss ich vorausschicken, dass mich die Contemporary Music so vor ca. 10 Jahren in Reinform erreicht hat. Natürlich musste ich feststellen, dass Einflüsse und Abwandlungen dieser Spielart in vielen experimentellen und auch weniger experimentellen Alben und Stücken die ich kenne, enthalten waren. Doch als pure Darbietung war es wohl Zeitkratzers "Kore"-Album sowie ihre Adaption von Lou Reeds "Metal Machine Music", die mir diese Musik näherbrachten. Und ich durfte so einige sehr gute Alben entdecken. Doch in den letzten Jahren verlor ich ein wenig das Interesse daran, denn die Produktionen wurden immer abstrakter, immer mehr Instrumente wurden aufgenommen und scheinbar galt als Ziel: je unhörbarer, desto besser. Warum ich das erzähle? Nun, ich wollte mir dieses fette Doppelalbum anfangs gar nicht erst geben bzw. bin davon ausgegangen, dass ich es nach wenigen Minuten beiseitelegen werde. Und nun laufen schon rund 30 Minuten von "La fin des terres_Z" und ich bin positive überrascht, ja, von dem Stück durchaus gefesselt. Und das liegt daran, dass hier tatsächlich "weniger ist mehr" gilt. Die beiden Musiker beschränken sich auf Piano und den elektrischen Bass sowie Effektgeräte und elektronische Klänge und das funktioniert hervorragend. Die Geräusche umschwirren meinen Kopf, der Bass wummert immer wieder mal dunkel dazu und immer wieder brechen kurze Pianomelodien aus diesem Klangbild heraus. Vermutlich ist dies inzwischen auch schon vielmehr experimentelle Ambientmusik als Contemporary. Aber diese Elemente werden doch fortwährend verströmt. Und so wird "La fin des terres_Z" zu einem wunderschönen, gefangennehmenden und bedrohlichen Soundtrack für (Alp)träume. Schwere, bedeutsame Musik, die überwältigend daherkommt ohne pompös zu sein. "La fin des terres_ Ω" startet ebenso dunkel. Im Hintergrund wabern elektronische Sounds während das Piano diese dunklen Klangwellen durch den Raum sendet. Pianoklänge und Elektronik türmen sich dann zu einem dunklen Klangwall auf, der den Hörer beeindruckt, bevor wieder ruhigere, von der kreisenden Elektronik dominierte Momente auftauchen. So mäandert das Stück bedrohlich vor sich hin, schwankt zwischen den erdrückend voluminösen und den offeneren, aber nicht weniger dunklen Momenten und begeistert so den Hörer. Man sollte aber besser nicht die Augen dazu schließen, das könnte schlimme Alpträume befeuern. Ein wirklich mal wieder innovatives und starkes Album aus dem Hause Friedl / Zeitkratzer, das trotz, oder eben auf Grund seiner wenigen eingesetzten Mittel viel zu erforschen bietet. |
|
NITESTYLES.DE Scheduled for released via the highly acclaimed imprint that is Zeitkratzer Productions on November 11th, 2k23 is "La Fin Du Terres", a nearly two hours spanning double CD set by Reinhold Friedl and Kasper T. Toeplitz, combining their instruments of choice - piano and electric bass - to elaborate on their vision of what is described as '...architecture of time...' in the accompanying press release. Offering one extended composition per CD the first disc of the set holds "La Fin De Terres_Z", a piece which starts from an angle of buzzing electrical dronings of increasing intensity paired with thundering, brutalist singular piano chords before further progressing into minimalist Cold Ambient, highly intimidating piano sequences and eerie nocturnal soundscapes of outerworldly qualities as well as electro-acoustic Noize transmissions. Furthermore "La Fin De Terres_Ω" opens with ominous, vantablack and low end-focused, almost tectonic DarkAmbient movements accompanied by what could be described as Dark Jazz-informed piano works, atmospheric crackles, yearning, oftentimes eerie string works and gnarly, intense accumulations of Industrial Noize as well as emerging vortices of fuming DeathAmbient and the cold, general hostility of lost proto-planets flung out into interstellar space. Heavy, somewhat desolate and surely threatening Deep Listening Music for those not afraid of staring into their innermost abyss. |
|
AFRICAN PAPER Ankündigung: Am 10. November erscheint unter em Titel "La fin des terres" ein gemeinsames Album des E-Bassisten und Komponisten Kasper T. Toeplitz und des Pianisten, Komponisten und Zeitkratzer-Ensembleleiters Reihold Friedl auf zwei CDs, die jeweils eine rund einstündige Komposition enthalten. Im Begleittext heißt es: "An astonishing meeting of two instrumentalists: Kasper T. Toeplitz (electric bass) and Reinhold Friedl (piano), but even more undoubtedly a musical union between two composers: the music is clearly built on a double thought of the architecture of time, of the creation, disappearance and mutation of textures much more than on classical virtuosity, an adequacy to the organological principles of the instruments. Piano and electric bass. Both musicians have long since abandoned the usual paths of their instruments to make them the tools of their compositional principles or options – which here go to the subtlest level of sonic textures". Das Album erscheint auf Friedls Label zeitkratzer productions. |
live in Paris, Instants Chavirés "fin Novembre" (Video Annie ZIVKOVIC) |