Capture / K_apture
Kasper T. Toeplitz
First there was CAPTURE, which is a musical piece, but played by 3 dancers, whose movements were "seen" ("captured") by web cams and directly mapped to a sound synthesis engine build in a computer. |
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Then, as 2 of the 3 dancers were pregnent, so we could not play Capture, came K_apture, sort of concert-installation, played by KTT directly on the computer running the synthesis engine. The score (the music) is exactly the same. Interpretation of course differs. |
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K_apture is here |
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Capture
CAPTURE is a piece which is as much music as choreography as video, and whose interpreters interpret this piece in its globality (dance, music, images) and not by separating the different artistic fields . The final form is as much a concert than a dance piece or even a live video installation. All of it.
All the movements of the 3 dancers are analysed by web-cams and are used as controls for sound synthesis, according to the existing score. So the dancers actually become the musical interpreters of the piece.
The captation of their movements is also used as the controllers for the real-time generation of the projected video - which is another instrument written down in the score, but a silent one.
No pre-recorded sounds, no samples, no sequences - the 3 dancers are the sole musicians of CAPTURE.
Séparées par deux panneaux–écrans de projection, trois danseuses-musiciennes évoluent face au public et à des web-cams. La capture de leurs mouvements génère un programme de synthèse sonore qui leur permet de jouer la partition musicale. La projection d’images vidéo est également déclenchée et ordonnancée par la gestuelle des danseuses tandis que leurs silhouettes, retravaillées, se superposent à l’image tels des fantômes.
Vidéo : Dominik Barbier
Interprètes : Carole Garriga, Myriam Gourfink, Cindy Van Acker
Coordination, programmation : Silvère
creation LA VILLETTE NUMERIQUE
PARIS, september 2005 Les 21 et 22 septembre, 20h - Grande Halle, salle Boris Vian
Prix Ars Electronica 2005, Honorary Mention Interactive Art
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the solo version of CAPTURE. Solo here means I play it, on computer, using the same "synth engine" (maxMSP patch) which is used in the "dance" version, but instead of using the captation of the movements to control it, I control it directly, on the screen or rather through the GUI. The sound is still spatialised, and the video is still played depending of the music (there is a "score following" which links the video to the music, not the other way around). K_apture is more of a "live-installation" as the piece is not frontal anymore, the audience is all around in the space, laying on the floor, or installed in armchairs. A nice video of K_apture , as it was played in ENSCI, Paris, in november 2006 can be found here or seen directly there
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some press
KASPER T TOEPLITZ
CAPTURE
label:ROSA
R⁄f: r.o.s.a 02
Capture: acte de se saisir, d'arrêter par la ruse ou la force quelqu'un ou quelque chose pour s'en rendre maître. Comme clavier-maître ou machine-esclave un terme de plus inspiré d'une terminologie guerrière/biologique passée dans le registre digital pour désigner la circulation et l'exploitation d'un signal,lequel,indépendamment de son origine et de sa forme,n'est qu'une suite de données binaires muées en charges électriques positives ou négatives.
Toutefois,la capture numérique qui nous intéresse arrête moins qu'elle ne transfert, manipule, transforme un flux de données en paramètres d'activations/manipulations d'autres données afin d'en restituer in fine la nature originelle (modifiée)sur des haut-parleurs et des écrans.Une façon d'assimiler, de digérer et de restituer en l'éclairant la finalité du processus de la capture elle même à la lumière de sa part sombre, la prédation.De fait, toute capture répond aux intentions préalables d'un prédateur de nourrir son processus via les ressources saisies du prédaté ainsi "converti" d'une chose en une autre.
L'archétype est bien entendu l'assimilation de la nourriture en énergie , qui dans l'implacable chaîne alimentaire voit la mort de l'un au service de la vie de l'autre.De quoi mettre le son et le titre de l'oeuvre présente au contact d'une puissante réalité politico-anthropologique!!??
Quoiqu'il en soit la capture repose ici sur un magistral processus de programmation (divination lointaine du jour ou l'information retournera l'information sans le meurtre?) qui,à partir des gestes des danseuses statiques et via des webcams pilotées par un logiciel de David Rokeby(softVNS) utilise le flux de données des variations lumineuses capturées par les dites webcams pour activer une série d'objets MAX/MSP aux paramètres totalement écrits.
Nous n'avons affaire ici qu'a la partie sonore du spectacle d'origine (un dvd devrait suivre) superbement plastique. Quoiqu'il en soit cette partie étant l'objet principal des préoccupations de Kasper T Toeplitz celle qui avec la quasi immobilité des danseuses met le mieux en valeur sa préoccupation essentielle pour le temps nous ne perdons rien de la substance du projet. La musique générée repose sur l'apparition graduée de longues strates granulaires de bruit blanc passé à travers un ensemble de filtres résonants à Q et fréquences de coupures variables (fixés tout au long de la timeline par un score).La partition "au Hz prés" gérant chaque durée,chaque degré gestuel d'expression pour distiller/sculpter tout au long des 70 mn de ce travail le bloc informe de White Noise.
Le résultat sonore exploitant au mieux ce matériau de départ,déploie une large bande passante de résonances spectrales qui révèlent la pertinence remarquable de l'utilisation qui est faite par Toeplitz de l'ordinateur. Celle d'un outil d'écriture et d'analyse privilégié pour aborder les problématiques compositionnelles contemporaines du multi échelle et de la morphologie du matériau faisant de chaque écoute selon le lieu, les circonstances voir l"état d'esprit" de l'auditeur une expérience protéiforme passionnante et hautement plastique du dit matériau.
Posture unique et vaillante beaucoup moins répandue qu'on ne le croit, où l'ordinateur devient un instrument de composition et d'interprétation à part entière.
Aucun doute que cette musique de fréquences(historiquement dite "spectrale) et ici contenue entièrement "in the box" dirait Kim Cascone y trouve un second souffle propre à projeter une dimension réflexive étonnante sur le temps la forme et la nature de leur "union" comme métaphore précisément du dit temps etc... La recherche et la préméditation de ce que Toeplitz considère comme l'avantage premier du composé sur l'improvisé étant la visée, on assiste ici à la saisie prospective d'un mouvement se déployant sur l'axe séquentiel du temps comme lieu exclusif d'expression des différences et répétitions à l'oeuvre dans l'oeuvre.
On pense ici à un article de Karl Dalhaus posant en vis à vis le double écueil d'une intériorité vide (le seul plaisir spontané du jeu sans pensée) et l'absolutisme réflexif figé d'un pur contrôle sans "expérience".
Or de ce point de vue en particulier et de bien d'autre en général Capture rend compte à travers la mise en oeuvre non seulement de l'art mais de toutes les questions fondamentales, voir aigues, traitant de l'ordinateur comme outil de composition et d'interprétation, ce qui,loin du gimmick comme de la "hype" d'un moment, préfigure les enjeux encore balbutiant de la musique de demain.
Le temps corollaire essentiel et central du propos toeplitzien étant aussi comme le rappelle Eno dans un récent et superbe opus dont nous parlerons peut être prochainement, indissociable d'une légitime et nécessaire réflexion sur les abysses du très long terme.
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in "Phosphor Magazine" (http://www.xs4all.nl/~phosphor), Paul Bijlsma writes :
Kasper T. Toeplitz: Capture CD
Kasper T. Toeplitz Zbigniew Karkowski: Le dépeurpleur CD
Two new releases on the R.O.S.A. label, Recordings of Sleeze Art, sent by Kasper T. Toeplitz.
The first is a solo-project by himself, composed for a dance piece (featuring Carole Garringa, Myriam Gourfink and Cindy van Acker. This album features a 75-minute long track or process in which a mechanic rhythmic peeping slowly appears on the surface, as a fast pulse that comes closer all the time, or an approaching electronic grashopper. The sound changes slightly, a light distortion is present, slowly changing into a metallic scraping. The minimal sound fluctuations that occur, give the music that tension that is needed. The music is static, but at the same time over a longer period very dynamic. An aspect more artists have used in the past, like for instance Aube. Fascinating!
The second CD we received from Kasper T. Toeplitz is R.O.S.A. 03, his co-operation with Zbigniew Karkowski, a Polish composer, who has lived in several countries all over the world.
The two of them come up with a 53-minute long soundscape, in which long-drawn and high-pitched tunes have been put upon a drony underground. The sound is dynamic, changing all the time, although the overall structure remains pretty much the same. A lot of sounds used can be associated with electricity and drilling. Listening to this is like laying in a space shuttle and hearing everything pass by with enormous speed. A nice experience!
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Kasper T. Toeplitz CAPTURE ROSA 02
Here's a French music trivia question for ya: which composer has netted most money in royalties from the SACEM (the French equivalent of BMI or ASCAP for you across the pond and PRS for you across the Channel)? Not pop singer – that honour goes, apparently, to Jean-Jacques Goldman ("Who?" I hear you ask.. well, unless you have French blood or French family you're probably better off not knowing) – composer. Give up? Answer: Maurice Ravel. (Or at least it was last time I bothered to check. Monitoring my own SACEM payments is a thoroughly depressing exercise, and usually calls for a drink – in a good year my own royalty check can just about buy one.) Why? Bolero, apparently. Ever since Bo Derek said the "F word" (as they call it on the BBC) in that film with Dudley Moore years ago, it seems countless children have been fathered to the strains of Ravel. Paris-based composer and bassist Kasper Toeplitz's Capture is a kind of Bolero for the 21st century, as it follows the same basic rules: start quiet and get louder and louder. Except that, unlike Ravel's piece, nothing is actually repeated: Toeplitz's work consists of a gradually intensifying swathe of noise, beginning with an almost imperceptible hiss à la Francisco López and, frequency by frequency, building up the kind of huge terrifying wall of sound that KT's pal Zbigniew Karkowski would be proud of. Going back to Bo Derek (not that I particularly want to, mind – she's probably old enough to be your granny by now, and maybe not even as good looking), one of the key attractions of Bolero was that it was the perfect metaphor for the sex act. Somehow I rather doubt you could make love while listening to Capture – first of all it lasts an hour and a quarter, so you'd probably have to be Rocco Siffredi to make it to the end, and secondly because it's so defiantly, brutally unsexy. It's an impressive if uncompromising listen, though.—DW
(in "paris transatlantic" http://www.paristransatlantic.com/magazine/monthly2005/06jun_text.html#10)