Molecular Black
Kasper T Toeplitz _ music, concept
Myriam Gourfink _ dance
Keja Ho Kramer _ video
L'impulsion de MOLECULAR BLACK vient d'un autre travail – la commande d'une musique inédite que Le Louvre me fit pour le film expressionniste de 1920 de Karl Heinz Martin, "Von Morgens Bis Mitternacht". Voulant éviter que la nouvelle composition ne soit strictement assujettie à la dramaturgie du film, j'imaginais une sorte de "prologue" de plus de 20 minutes: le long de l'écran noir – le noir chaotique des amorces des films muets – une lente danse, une unique traversée, dans la pénombre; la danse et sa chorégraphie ayant été réalisées par Myriam Gourfink.
MOLECULAR BLACK reprend l'idée de ce moment en l'extrapolant à une pièce autonome.
La pellicule de celluloïd est remplacée par une création video – de Keja Ho Kramer – des images de noir, flux de noir, une danse invisible.
La musique est jouée en "live" – génération et synthèse en temps réel calculées par un ordinateur; une partition de 35 minutes. Un travail sur le bruit et le souffle – bruit noir, salissures - une lente ascencion brisée ….
La danse reste linéaire – comme un bas relief le long de l' écran, légèrement en dessous, une seule traversée, lente, très lente, jouant de la vision du corps presque invisible et de son unique ombre, en périphérie du regard et du plateau.
La durée de MOLECULAR BLACK est d'environ 40 minutes.
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Video noire/images video du noir
Les nouvelles caméras vidéos, lorsqu’elles opèrent dans le noir, recréent leurs propres informations visuelles. Le noir dominant n’est plus noir mais devient une imitation de couleur, qui compense le manque de lumière. Cela est exprimé par le pixel, le plus petit dénominateur commun du médium vidéo : une unité d’information, un octet digital. La vidéo Molecular Black, réalisée par Keja Ho en 2006, révélait ce phénomène en filmant dans l’obscurité totale. Les pixels, excités par l’absence d’image à définir, y dévoilent leur nature chatoyante et deviennent une matière qui danse. Au chaos aléatoire de l’obscurité, d’où le pixel jaillissait par l’effet de sa propre technologie. ( Keja Ho Kramer)
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The Impulse for Molecular Black originates from a previous work. The Louvre commissioned a piece to accompany the expressionist 1920 film“Von Morgens Bis Mittefnacht”, by Karl Heinz Martin. Wanting to avoid making a musical score, which would solely stick to the films dramatic structure, I imagined a 20 minute prologue, Beneath the black screen - the black chaos of head leader for silent films -, across the stage, a slow dance, a unique crossing, in close darkness; the dance is interpreted and choreographed by Myriam Gourfink.
Molecular Black takes this moment and stretches its idea into an autonomous piece.
The film of celluloid leader is replaced by a video creation of Keja Ho Kramer – Images of Blackness, a flow of Blackness.
The music is, equally played live- real-time generation and sound synthesis played on a computer - a 35 minutes composition, a work on sound and breath – the black noise, dirty artefacts, a broken ascension.
The dance remains linear – a moving sculpture along the screens, slightly below, one time crossing, slowly, very slow, tricks our vision with the almost invisible body and it’s shadow on the periphery of our sight and the stage.
The duration of MOLECULAR BLACK is 40 minutes
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MOLECULAR BLACK was premiered in New York,
at the "Dance Theater Workshop"
http://www.dtw.org/index.cfm
on october 13, 2006
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replayed in Paris
NAXOS BOBINE
135, rue de la roquette
75011 Paris
http://www.naxosbobine.org/
on october 27 28 29, 2006